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Souriez, vous êtes photographie!..…Dimitri, la star d'«Hollywood» !

Sur la «Riviéra»biarrotte, la star, c'est vous!

Qui n'a pas aperçu, l'été, lors d'un dîner dans quelque restaurant du bord de mer, ce sympathique personnage aux yeux rieurs et à l'amusante mimique, il porte en bandoulière, deux voire trois appareils photos fixés sur une barrette métallique?



Tous les habitués de «Chez Albert», de l'«0perne», de l'«Hôtel du Palais» connaissent bien cette figure locale, il s'agit de Jevrem Dimitrejevic alias Jérôme Dimitri, propiétaire du magasin de photos «Biarritz-Hollywood». D'origine serbe, Jérôme Dimitri est né à Surdulica, adorable village à 300 km au sud de Belgrade. Il étudie les sciences à la faculté de la capitale. À son arrivée en France, il apprend la langue grâce à l'Alliance française. Afin de poursuivre sa 'voie dans le domaine scientifique (mathématiques, physique, chimie), il obtient une bourse en passant le Concours des Nations Unies, dans le but d'intégrer la Sorbonne. Parallèlement, il fréquente l'École d'Ingénieurs. Une carrière «sérieuse»paraît alors toute tracée mais, quand le hasard s'en mêle...


Mais les photos dont Dimitri est le plus fier, ce sont celles qu'il a réalisées pour un projet plus personnel, réunir ses trois villes de prédilection : Paris, Belgrade, Biarritz. Ce tryptyque tend à rechercher des éléments comparatifs à travers leurs édifices : universités, bibliothèques, mai­sons éditrices et de presse, sièges de radio, de télé, palais de gouvernement et de ministères, institutions de culture, monuments, églises, chapelle, jardins, fontaines... Les trois cités ont en commun, la famille royale de Serbie. En effet, la reine Nathalie, le roi Milan Obrénovitch puis Draga et Sacha, y ont séjourné.

En 1889, le roi de Serbie, Milan Obrénovitch répudie son épouse, Nathalie. Contrainte à l'exil, la mort dans l'âme car son fils. Alexandre (Sacha en serbe), demeure à Betgrade-il a hérité du royaume-, l'ex-reine choisit Biar­ritz, réputée pour la 'louceur de son climat, comme nou­veau lieu de résidence.
Dans ses environs, près du château d'Ilbarritz, elle fait construire en 1893,«Sacchino», magnifique palais sem­blable à celui de Belgrade (sur la frise ornant le fronton, on y trouve les armoiries, les vignes de Sverdevo, les plaines du Kosovo). Enfin en 1897, Sacha revient à Biarritz. À «Sacchino», il rencontre la dame d'honneur de sa mère, Draga Maschin. Cultivée et d'une grande beauté, elle fascine tous ceux qui l'approchent, le jeune roi ne fait pas

Son ami photographe, croisant le regard d'une belle inconnue, assise à la terrasse d'un café, lui laisse son appareil : «Tiens, termine la pellicule!», il reste une dizaine de poses. Dimitri étonné, s'exécute, lui qui n'avait jamais pris de photos, se prend finalement au jeu. Il relève plutôt bien le défi puisque dans la journée tous les clichés sont vendus! Belle performance pour un débutant, une vocation et un destin sont nés... En deux mois de travail, l'argent commence à affluer, il ouvre sa première boutique avenue de Wagram en 1960.

L'année suivante, il s'essaie au Septième Art, sa res­semblance avec Bourvil le fait remarquer par le réalisa­teur Alex Jossé. Il tourne dans de nombreux films : «Fortuna»avec Michèle Morgan, Bourvil,«Le magot de Josepha»de Claude Autant-Lara dont les principaux acteurs sont Anna Magnani, Pierre Brasseur, «Les cu­lottes rouges»qui raconte la vie quotidienne d'un camp de prisonniers durant la 2ème guerre mondiale, «Topkapi»avec Péter Ustinov...      
"Ce côté comédien, blagueur, Dimitri en use volontiers pour séduire sa clientèle : des»Hello, hello, ladies and gentlemen»lançés i la cantonade, ou«un petit bisou, fais un «smile» au papa»... Le plus souvent, les person­nes éclatent de rire, et c'est dans la «boîte»!
D'ailleurs, environ 15% d'entre elles se rendent au 2, Place Clemenceai. pour commander un tirage... Le magasin fait office de salle, d'exposition permanente, des célébrités : Sophie Marceau, Jacques Perrin, Laetitia Casta côtoient starlettes et anonymes.



 

exception, il en tombe follement amoureux. Nathalie s'op­pose à cette idylle, et renvoie Draga à Paris. L'amour triomphe toujours des obstacles puisque Sacha la rejoint, l'emmène à Belgrade où ils se marient en 1900. Ces photos retracent leur itinéraire, de Belgrade à Biarritz via Paris. Dimitri avait déjà présenté sa «fresque»l'année dernière à Belgrade au Musée d'Histoire de Serbie, où elle avait remporté un franc succès.

Pour l'édition 2001, le concept change, l'exposition ne se visite pas dans une salle de musée mais dans un cadre plus intime, l'p-ppartement même de l'artiste. Le maire d'Arcangues venu récemment découvrir les œuvres s'est exclamé : "Quelles merveilles !». Il envisage de jumeler sa localité avec Lunjevica, le village natal de Draga. Dimitri joue la carte de la convivialité en offrant à chaque visiteur un apéritif de bienvenue : Izarra (Biarritz), Slivovica (Bel­grade), bière «Lutècia»(Paris).

Laissez vos pas vous guider jusqu'au 2, Place Clemen­ceau (2, Rue Simon Etcheverry) pour une invitation au voyage...
Tel. 05 59 24 19 13

Monique TRAMONI


Le Journal de Biarritz”,  juillet 2001
   

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