Pendant les Années Folles, on les appelait des «photographes mondains», et Novaro fut particulièrement connu à Biarritz.
Puis vinrent les «paparazzi», genre auquel s'essayèrent même d'illustres personnalités comme en témoigne certain épisode avec Brigitte Bardot conté dans le récent livre de Guy d'Arcangues, L'Opportuniste.
   Quant à Jérôme Dimitrieff, plus connu à Biarritz sous le nom de Dimitri, qui ne l'a vu mitrailler de photos toutes les terrasses de Biarritz, celles du port des pêcheurs ou du restaurant «L/Operne», ainsi que les soirées les plus prestigieuses de l'hôtel du Palais ou les dîners du Café de la Grande Plage ainsi qu'aux Ambassadeurs, au Casino de Biarritz?

   Son magasin de la rue Simon Etcheverry, qui donne sur la place Clemenceau, est tapissé des gloires présentes ou passées de Biarritz, auxquelles s'ajoute une extraordinaire collection de photos et de documents qu'il a rassemblés sur la Reine Nathalie de Serbie, son fils Alexandre et Draga Machin : d'origine serbe lui-même, il voue une véritable passion à sa patrie et surtout à la malheureuse souveraine qui résida si longtemps dans nos parages (à Sachino, près du château d'îlbarritz) et à qui Biarritz fut si redevable à la fin de l'autre siècle, particulièrement pour la reconstruction de l'église Sainte-Eugénie.
   Son vœu le plus cher : voir bientôt paraître un livre sur ce sujet...
                                                        ALC